Introduction
Au Maroc, on a tendance à limiter la présence juive à deux communautés. Les juifs autochtones arabophones (‘toshavims’ cad ‘résidents’) et les juifs andalous qu’ils soient hispanophones ou arabophones (megorashim cad ‘expulsés’). On oublie souvent qu’il y a eu aussi des juifs berbères -ou vivant parmi les berbères- et que ceux-ci constituaient probablement la plus ancienne présence juive en Afrique du Nord.
Ce site leur est dédié. Il n’a aucune prétention historique mais reflète l’avis subjectif de son auteur. Son seul objectif est de garder une trace de cette présence aujourd’hui disparue via des articles de presse ou extrait de livres ainsi que des témoignages photographiques datant de la première moitie du siècle dernier.
L’histoire des juifs berbères finit dans les années 50 avec l’immigration massive vers Israël organisée par l’alliance israélite universelle ou des villages recules du haut atlas et du Souss on été vidé de leur population juive en quelques années…voire en quelques jours!
Cet événement contraste avec l’ancienneté de la présence juive en pays berbère. Elle aurait commencé il y a plus de deux mille ans avec la destruction du temple de Jérusalem et le début de l’errance des juifs dans le monde. Certaines tribus ou individus se sont ensuite installés en Afrique du Nord parmi les berbères. De cette période aucune trace ne subsiste jusqu'à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord ou une reine berbère du nom de Kahina s’est illustrée en mettant en déroute les troupes arabes emmenées par Oukba Bnou Nafii. Selon la tradition, Kahina était de confession juive, son nom venant de Cohen qui veut dire prêtre en hébreu. La présence juive en territoire berbère est ensuite citee par Ibn-Khaldoun au XIV siècle dans son ‘Kitab al-'ibar’. Il faut attendre enfin la période pre-coloniale et coloniale pour avoir plus d’information sur cette communauté grâce à des voyageurs comme C. de Foucault. On apprend notamment que la communauté juive berbère se concentrait surtout dans le Haut Atlas et le Souss aux confins du Sahara probablement dans des villages et oasis vivant du commerce trans-saharien et caravanier. De ce fait, les juifs berbères étaient souvent commerçants ou artisans (orfèvres, cordonniers, ferblantiers…). Leur présence est citee dans des villages comme Demnate, Debdou ou Amezmiz dans le Haut atlas ainsi que Sefrou dans le Moyen atlas. Ces communautés ont ensuite été vides de leur population juive dans les années 50 après la création de l’état d’Israël. La parenthèse de deux mille ans étant maintenant fermée, place à la mémoire.
Ce site leur est dédié. Il n’a aucune prétention historique mais reflète l’avis subjectif de son auteur. Son seul objectif est de garder une trace de cette présence aujourd’hui disparue via des articles de presse ou extrait de livres ainsi que des témoignages photographiques datant de la première moitie du siècle dernier.
L’histoire des juifs berbères finit dans les années 50 avec l’immigration massive vers Israël organisée par l’alliance israélite universelle ou des villages recules du haut atlas et du Souss on été vidé de leur population juive en quelques années…voire en quelques jours!
Cet événement contraste avec l’ancienneté de la présence juive en pays berbère. Elle aurait commencé il y a plus de deux mille ans avec la destruction du temple de Jérusalem et le début de l’errance des juifs dans le monde. Certaines tribus ou individus se sont ensuite installés en Afrique du Nord parmi les berbères. De cette période aucune trace ne subsiste jusqu'à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord ou une reine berbère du nom de Kahina s’est illustrée en mettant en déroute les troupes arabes emmenées par Oukba Bnou Nafii. Selon la tradition, Kahina était de confession juive, son nom venant de Cohen qui veut dire prêtre en hébreu. La présence juive en territoire berbère est ensuite citee par Ibn-Khaldoun au XIV siècle dans son ‘Kitab al-'ibar’. Il faut attendre enfin la période pre-coloniale et coloniale pour avoir plus d’information sur cette communauté grâce à des voyageurs comme C. de Foucault. On apprend notamment que la communauté juive berbère se concentrait surtout dans le Haut Atlas et le Souss aux confins du Sahara probablement dans des villages et oasis vivant du commerce trans-saharien et caravanier. De ce fait, les juifs berbères étaient souvent commerçants ou artisans (orfèvres, cordonniers, ferblantiers…). Leur présence est citee dans des villages comme Demnate, Debdou ou Amezmiz dans le Haut atlas ainsi que Sefrou dans le Moyen atlas. Ces communautés ont ensuite été vides de leur population juive dans les années 50 après la création de l’état d’Israël. La parenthèse de deux mille ans étant maintenant fermée, place à la mémoire.
2 Comments:
ⴰⵣⵓⵍ ⴼⴻⵍⵍⵓⵏ ⵓⴷⴰⵢⴻⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⵏ
je suis amazigh(berbère) du village amezmiz prés de Marrakech -Maroc .mon village comptait une communauté très importante d'amazigh de confession juive.quand mon père ou ma mère me racontaient de leurs voisins juifs et de leur relation avec ces derniers et l'ambiance qui régnait je sens une nostalgie bizarre envers cette époque.j ai de la rancœur envers les gens sans cœur ni âme qui ont mis une croix sur trois mille ans d histoire communes.c est même l'âme de mon village qui en a souffert et qui en souffre encore.
ⵜⴰⵏⵎⵎⵉⵔⵜ
Moi aussi je suis Amazigh du village d'Amezmiz, et exactement au quartier Amadel. j'ai exactement le meme sentiment. je me rapelle des juifs amazighs qui sont plus nembreux que les musulmans et d'ailleurs on arrive pas adistinguer entre les deux.
Moi mes parents me disent que nous ancetres etaient des juifs islamisés par la force. et dans ma recherche historique il me semble que les juifs amazighs sont des amazighs judaisisés et non pas des hebreux venu d'Isreal.
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